Jayne Cortez
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Nom de naissance |
Sallie Jayne Richardson |
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Formation |
Compton College (en) |
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À partir de |
Enfant |
Denardo Coleman (en) |
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Genre artistique | |
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Distinctions |
American Book Awards () Langston Hughes Medal (en) () |
Jayne Cortez (née Sallie Jayne Richardson le à Fort Huachuca dans l'Arizona et décédée le à New York) est une poète et une militante afro-américaine particulièrement connue pour ses lectures publiques souvent accompagnées par des musiciens de jazz. Elle est une des figures littéraires du Black Arts Movement. Elle a enregistré plusieurs CD avec son groupe, les Firespitters.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Sallie Jayne Richardson, connue sous le nom de Jayne Cortez[1] est née le dans la base militaire de Fort Huachuca[2], en Arizona[3] (son père est un militaire de carrière). Elle grandit à Los Angeles , où elle a fréquenté un établissement d'enseignement secondaire spécialisé dans les arts le Compton College (en)[4], où elle a étudié, entre autres, la peinture et le violoncelle. Par l'apprentissage du violoncelle, Cortez se familiarise avec la musique classique, et dans le cercle familial elle est initiée à la musique espagnole et amérindienne, ainsi qu'au blues et au jazz. Après le Compton Community College, elle étudie le théâtre à l'Ebony Showcase de Los Angeles. Elle prend pour nom d'artiste celui de Jayne Cortez, Cortez étant le nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle[5].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1964, elle est une des cofondatrices du Watts Repertory Theater Company de Los Angeles dont elle est la directrice artistique de 1964 à 1970[6].
En 1972, elle crée sa propre maison d'édition, Bola Press[7].
Cortez cofonde une ONG en 1991 avec Ama Ata Aidoo, l'Organization of Women Writers of Africa, Inc. (OWWA) « dans le but d'établir des liens entre des écrivaines professionnelles africaines ». Louise Meriwether est membre du conseil d'administration[8].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]En 1954, Jayne Cortez épouse le jazzman Ornette Coleman[9], le couple donne naissance à un fils Denardo Coleman (en) en 1956, ils divorcent en 1964[6]. En 1975, elle épouse le sculpteur Melvin Edwards[10].
Jayne Cortez décède des suites d'une défaillance cardiaque dans un hôpital new-yorkais[11],[12].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Festivals and Funerals, New York Phrase Text, .
- Scarifications, Bola Press, .
- Mouth on Paper, Bola Press, .
- Firespitter, City Lights Books, .
- Coagulations: New and Selected Poems, Thunder's Mouth Press, .
- Poetic Magnetic, Bola Press, .
- Somewhere in Advance of Nowhere, Serpent's Tail, .
- A Jazz Fan Looks Back, Hanging Loose Press, .
- The Beautiful Book, Bola Press, .
- On the Imperial Highway: New and Selected Poems, Hanging Loose Press, .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Jayne Cortez | American poet », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- (en-US) « Jayne Cortez », sur Poetry Foundation, (consulté le ).
- (en-US) « Jayne Cortez », sur Academy of American Poets (consulté le ).
- (en-US) « Jayne Cortez », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
- (en-US) Margalit Fox, « Jayne Cortez, Jazz Poet, Dies at 78 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Cortez, Jayne 1936- | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « Jayne Cortez Biography: Voices from the Shuttle | Modern American Poetry », sur www.modernamericanpoetry.org (consulté le )
- (en) « OWWA’s First 20 Years », sur web.archive.org, (consulté le )
- (en-GB) Margaret Busby, « Jayne Cortez obituary », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Poetry (for Jayne Cortez) - Gulf Coast: A Journal of Literature and Fine Arts », sur gulfcoastmag.org (consulté le ).
- (en-US) Marisa Gerber, « Jayne Cortez dies at 78; poet and performance artist », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- (en-US) « Poet, activist Jayne Cortez dies at 78 », sur UPI, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notices dans des encyclopédies et manuels de références
[modifier | modifier le code]- (en-US) Thadious M. Davis, Afro-American Poets Since 1955, Gale Research Co, octobre 1984, rééd. 1985, 432 p. (ISBN 9780810317192, lire en ligne), p. 69-73.
- (en-US) D.H. Melhem, Heroism in the New Black Poetry: Introductions & Interviews, University Press of Kentucky, , 279 p. (ISBN 9780813117096, lire en ligne), p. 180-212.
- (en-US) Shari Dorantes Hatch & Michael R. Strickland, African-American Writers: A Dictionary, ABC-CLIO, , 491 p. (ISBN 9780874369595, lire en ligne), p. 65-66.
Articles
[modifier | modifier le code]- (en-US) Barbara T. Christian, « There it is: The Poetry of Jayne Cortez », Callaloo, No. 26, , p. 235-239 (5 pages) (lire en ligne),
- (en-US) D. H. Melhem and Jayne Cortez, « Profile and Interview: Jayne Cortez », MELUS, Vol. 21, No. 1,, , p. 71-79 (9 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Tony Bolden and Jayne Cortez, « All the Birds Sing Bass: The Revolutionary Blues of Jayne Cortez », African American Review, Vol. 35, No. 1, , p. 61-71 (11 pages) (lire en ligne),
- (en-US) Kimberly N. Ruffin, « "I Got the Blues" Epistemology: Jayne Cortez's Poetry for Eco-Crisis », MELUS, Vol. 34, No. 2, , p. 63-80 (18 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Norman (Otis) Richmond Aka Jalali, « Jayne Cortez Forced Her Way into History », The Black Scholar, Vol. 43, No. 1-2, , p. 26-28 (3 pages) (lire en ligne ),
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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